Keskicédi avant

jeudi 28 février 2008

Le Show Continue


Un titre fracassant et une image sombre : l'habituelle entrée en matière lorsque je décide de graver un article dans les cristaux rocheux de notre blog familiale. En cette froide après midi de février, le 28ème du mois, il me prend une soudaine envie d'écrire. Brutalement. Comme si à cette heure, c'était le seul moyen d'évacuer une partie de ce que j'ai sur le coeur. Mes pensées s'échappe aussi loin que l'horizon, comme un cri dans ce désert de syllabes, où l'on ne respire que par des oasis de police arial 12.

J'ai donc délaissé pour un temps Les typologies bâties de la cité du Creusot pour me confier à vous. Tant de choses se sont passées ces derniers temps, ces dernières heures. Comme une soirée au Chat Noir sans Chat Noir, où l'on se retrouve finalement à 8 dans un appartement rue Mont Désert, insouscient et inconscient, voguant sans consience sur les flots ennivrant d'une mer d'éthanol. Une soirée mémorable. Sur le chemin du retour, j'ai vu un homme qui dormait au pied d'un immeuble, étaler de tout son long, avec le trottoir pour matelat et les excréments de pigeon comme oreiller. Séquence émotion. LE rapport ? Aucun, j'y pense tout simplement, à cet instant.

Triste constat que le monde actuelle lorsque nos usines ferment les unes après les autres, ou que des innocents passent l'arme à gauche par interet idéologique. Nous, pour l'heure, on tente de se construire un avenir, en alignant les nuits blanches sans abandonner nos efforts. La quête de la récompense, ca fait bien longtemps qu'on y a renoncer, à croire que finalement y'a peut être pas que le travail qui paie...

Bref, mes coups de coeur de ces derniers temps, sont de nouvelles rencontres, de nouveaux sourires, de nouvelles promesses. Je n'irais pas jusqu'à parler de nouveaux espoirs, question de supersition. Une revanche à prendre. Pas contre quelqu'un, ne vous melez pas, juste entre le destin et moi. Mais je ne m'estime pas leser. Surtout lorsque ma Famiglia est toujours là, même malade, même après 23h. Difficile dans ce contexte d'accepter certaine séparation. Ce devait être pr un temps, mais un temps qui dure. Comme si pour certaine, la vie était suffisament longue...Oh, je ne me plains pas, et je reconnais que je suis tout aussi responsable. Mais je vis avec l'infime conviction qu'un sourire reste unique et irremplacable, même parmis une foule de regards attentionés. Sans doute suis je seul à le penser.

Voilà en vrac, étalé ce que j'ai sur le coeur : parce qu'un soleil survole ma vie actuellement, malgré quelques nuages de faibles altitudes ou autres tornades agitatrices.

Je m'en vais rechercher les 35 euros que j'avais prété au quintal de "h" qui loge au dessus de ma tête, et je ne peux quitter la scène sans [re]souhaiter, en ce 28 février, un EXCELLENT anniversaire à notre Kevin H national !

Bacce bene ++thom